la rentrée des classe à la maison
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Cette année, ma fille va encore faire sa rentrée des classes à la maison


Cette année, pour la 4ème fois, ma fille Sarah va faire sa rentrée des classes à la maison en 3ème, avec le CNED.

Décider de déscolariser son enfant n’est pas une décision facile à prendre. 

Je ne fais pas partie de ces parents qui prônent l’instruction en famille ou je ne sais quel autre principe d’éducation à la mode Montessori parce que c’est branché.

Non, ma fille reste à la maison pour des raisons indépendantes de ma volonté et juste parce que je n’ai pas trouvé d’autres solutions.

Avant de continuer, je vous renvoie à la lecture de mes précédents articles qui expliquent un peu plus en détails le processus de cette déscolarisation avec le CNED.

Aujourd’hui, après vous avoir fait un résumé de notre histoire, je vais vous raconter dans quel état d’esprit nous avons démarré le collège avec le CNED lors de la rentrée en 6ème de Sarah.

Cette année, ma fille va encore faire sa rentrée des classes à la maison

1- Pourquoi j’ai déscolarisé ma fille avec le CNED? Petit retour en arrière.


Sarah a fait une scolarité classique  jusqu’en CM2. 

Elle est atteinte d’un syndrome de Turner associé à une double cardiopathie congénitale. (opérée à deux jours de vie.)

Son syndrome engendre de gros troubles des apprentissages tels qu’une dysgraphie (Un passage sur clavier a été démarré en CM2 afin de palier à sa dysgraphie), une importante dyslexie, un déficit en mémoire de travail, des troubles du langage et un déficit en vision de l’espace.

De plus, du fait de sa pathologie cardiaque associée à son syndrome, elle a une fatigabilité plus importante que la moyenne.

Durant toute sa scolarité « classique », elle a bénéficié d’une AVS (auxiliaire de vie scolaire) et d’un PPS (projet personnalisé de scolarisation, que je dois faire mettre à jour par la MDPH).

Elle avait des difficultés mais grâce à son AVS et sa volonté, elle n’a jamais redoublé et a toujours eu de bonnes notes.

Elle a un an de retard car elle n’a été scolarisable qu’à l’âge de 4 ans, en raison de ses problèmes de santé.

Le tournant en CM2.

L’année scolaire de CM2 a été très éprouvante pour elle, tant sur le plan des apprentissages que sur le plan relationnel avec ses camarades.

– Les troubles des apprentissages 

Au niveau des apprentissages, j’étais obligée de reprendre avec elle absolument tout ce qui était fait en classe et de lui retaper ses leçons sur ordinateur afin qu’elle puisse se relire, n’étant pas encore autonome sur clavier. 

Ces problèmes étaient liés à une accumulation de troubles des apprentissages liés à son syndrome, dont je parle ici.

Il en résultait que Sarah n’avait aucun autre loisir que travailler pour obtenir de bons résultats et suivre au même rythme que les autres élèves de sa classe. 

Ceci étant une volonté de sa part, car elle ne supportait pas l’idée de ne pas réussir. Je l’ai donc aidée dans ce sens, sans pour autant lui mettre une quelconque pression.

Elle a terminé l’année de CM2 (très fatiguée) avec 16 de moyenne générale et un passage en 6ème.

– Les troubles du comportement.

De plus, Sarah présente, depuis son plus jeune âge, des troubles du comportement. Elle a un important trouble de la socialisation associé à un trouble anxieux généralisé. 

Elle bénéficie donc d’un suivi psychologique et orthophonique depuis plusieurs années.

Actuellement, elle est en cours de dépistage au CRA (centre de ressource autisme) afin d’obtenir quelques pistes. 

À ce jour, nous n’avons aucune réponse concrète sur l’origine de ses troubles sociaux, si ce n’est peut-être son syndrome de Turner.

– Le harcèlement scolaire.

Durant ses cinq années de primaire, Sarah a subi beaucoup de harcèlement scolaire. Elle était « différente » et les autres élèves le sentaient donc elle était devenue la petite fille qu’il fallait sans cesse rabaisser.

L’année de CM2 a marqué un vrai tournant dans ce cercle vicieux et malgré mes nombreuses interventions, personne n’a réussi à la protéger réellement. 

Sarah s’est alors complètement renfermée dans son monde, refusant tout contact avec les autres enfants en qui elle n’avait plus du tout confiance. Elle n’a donc plus aucune amie ni copine, préférant le contact des animaux et des adultes.

La question de la déscolariser s’est alors posée à son entrée en 6ème.

En effet, en plus du harcèlement qu’elle avait subi, elle rencontrait de réelles difficultés au niveau des apprentissages. Il ne m’a été proposé, à cette époque, qu’une AVS en français et en mathématiques pour le collège. 

Cela n’était pas suffisant, Sarah n’étant ni autonome sur clavier ni au niveau de la lecture des consignes ni au niveau de son organisation dans le travail et dans son quotidien.

En revanche, ayant un bon niveau général, elle n’avait pas le profil pour entrer dans une classe spécialisée.

Nous étions dans une impasse car le système classique ne me proposait finalement aucune solution adaptée à son profil particulier.

Après de multiples discussions avec les spécialistes qui la suivaient, nous avons décidé de la scolariser à domicile pour raisons médicales avec le CNED à partir de la 6ème.

Sarah a vécu cela comme un réel soulagement. Elle avait besoin de souffler et de se reconstruire grâce à un suivi psy adapté.

C’est comme cela que notre aventure avec le CNED a commencé.

Cette année, ma fille va encore faire sa rentrée des classes à la maison

2- La scolarité à domicile pour raisons médicales avec le CNED.


J’étais très angoissée à l’idée de me lancer dans cette aventure, mais je pensais avoir finalement trouvé le juste compromis pour ma fille.

En revanche, il faut savoir que l’on ne se retrouve pas au CNED du jour au lendemain. Il y a quelques démarches à effectuer histoire d’être en accord avec l’éducation nationale. (Si on a envie d’être en accord avec eux, évidemment.)

Je vous prépare d’ailleurs un article plus « technique » sur le déroulement d’une année scolaire avec le CNED et les démarches à effectuer pour s’y inscrire.

Dans quel état d’esprit j’ai commencé cette nouvelle aventure?

Je me lançais dans l’inconnu; un vrai saut dans le vide.

Je ne savais pas si je serai à la hauteur de la tâche qui m’attendait. 

J’allais devenir la prof de ma fille dans toute les matières, en plus d’être sa mère.

Sarah, elle, était en totale détente car elle savait qu’elle n’aurait plus personne à affronter pour la rentrée.

Plus d’insomnie les jours d’avant, de maux de ventre et de vomissements le jour J; plus de retour en larmes de l’école. Et surtout, plus besoin d’être en contact avec le regard des autres plutôt malveillant à l’époque. 

Bref, une vraie libération pour elle.

Honnêtement, je ne connaissais strictement rien au CNED et à l’organisation que nous devrions avoir.

Je voyais s’approcher cette rentrée en 6ème avec beaucoup d’appréhensions. Je crois que j’étais surtout en colère.

La colère de n’avoir trouvé aucune autre solution.

Comment j’avais pu en arriver-là? Et pourquoi, en 2016 (à l’époque), aucune autre solution n’avait été envisageable pour ma fille?

Était-elle un cas désespéré pour le système classique de l’éducation nationale?

Je ne savais pas! 

Le système est-il fait de telle manière que l’on vous pousse gentiment vers la sortie quand vous ne correspondez pas aux critères de notre société complètement normative?

Tout ce que je savais c’est qu’en raison du manque d’AVS et de la réduction de leurs effectifs, ma fille ne pouvait plus aller à l’école comme tout le monde.

Le fait est, qu’à présent, j’allais devoir me débrouiller pour enseigner le mieux possible une dizaine de matières à Sarah.

Alors, lorsque je vois toutes ces belles campagnes sur l’école pour tous, je ris jaune. 

Le moule est rond alors tu dois être rond!

N’essaye pas d’être carré car tu ne rentreras pas dans ce moule. Ben ma fille, elle, elle est carrée, alors les solutions n’existent pas vraiment. Ou alors, il faudrait que je quitte la Corse?

J’ai finalement arrêté de me poser mille et une questions et je me suis lancée.

Notre première année au CNED.

Le CNED est très bien organisé. En revanche, sans aide extérieure, Sarah n’aurait pas pu y arriver. 

Les cours sont faits pour que l’élève travaille en autonomie. Au passage, je ne vois pas comment un élève peut faire seul la totalité de ses cours car il y a bien des points à leur expliquer. Absolument rien ne peut remplacer une explication d’un prof ou d’un adulte. 

J’ai donc adapté les leçons en fonction des difficultés de Sarah, en me basant sur les recommandations de son PPS. (Plan personnalisé de scolarisation)

Ma mère a pris en charge le français et l’histoire-géo et moi, les autres matières. 

Nous avons mis en place un vrai petit collège au milieu du salon.

Nous avons même investi dans un ordinateur de bureau avec un grand écran car bosser toute la journée sur un ordinateur portable nous arrachait un peu les yeux.

Les cours du CNED ont cela de bien que nous avons le choix entre les supports papier ou les supports PDF. Nous avons toujours travaillé sur les supports PDF, c’était plus simple par rapport aux problèmes de lecture et d’écriture de Sarah. 

Je lui faisais ses cours avec des aides au raisonnement, pas à pas. En gros, je lui déroulais le fil des exercices au fur et à mesure, pour l’aider à trouver les solutions mais sans lui donner les réponses. 

J’avais peur qu’elle ne retienne rien et que cette manière de procéder soit totalement stupide. 

Au final, elle retenait ce qu’elle pouvait. Durant l’année de 6ème, j’étais en stress tout le temps. J’avais la sensation de gâcher sa scolarité et de la mener droit dans le mur.

Elle avait d’excellentes notes mais je savais que cela ne reflétait pas son niveau réel. Elle n’était pas dans les vraies conditions « collège ». 

Je ne faisais pas les devoirs à sa place mais tout était aménagé en fonction de ses troubles des apprentissages. (Lecture des consignes ou reformulation de celles-ci, aide au raisonnement avec simplification des énoncés, par exemple.)

Je ne sais pas si elle aurait bénéficié de ce genres d’aides dans un enseignement classique. En fait, je sais que non car elle n’aurait eu une AVS que dans deux matières.

De plus, je tenais compte de sa fatigabilité. Quand je constatais qu’elle ne captait plus rien, la journée de cours se terminait. 

Des journées aménagées à la carte.

L’avantage de faire les cours à la maison c’est que l’on peut moduler le temps de travail comme on le souhaite. Le tout est de respecter le calendrier de remise des devoirs.

Sarah a ses séances chez son psychologue et son orthophoniste en plus des cours à la maison.

Lorsqu’elle est malade, je décale tout notre planning mais cela ne pose pas vraiment de problème car nous n’avons quasiment jamais de retard sur le programme.

Je respecte bien-sûr les vacances scolaires et il n’y a pas de devoirs en plus des cours, comme à l’école.

Le temps de travail est donc très bien délimité et quand la journée est terminée, on éteint l’ordi.

Cette année, nous entamons notre 4ème année au CNED et j’ai assez de recul pour effectuer un petit bilan et vous parler des changements mis en place au niveau scolaire, au fil du temps.

rentrée des classes à la maison

3- Nos trois premières années au CNED.


Une fois que l’on a compris le fonctionnement du CNED, ça roule tout seul.

Il faut être très organisé et garder une motivation constante sinon, c’est l’échec assuré.

Au début de l’année de 5ème, j’ai embauché un prof de maths. Je n’arrivais pas à transmettre cette matière à Sarah. C’était son point faible alors je devais faire appel à un professionnel. 

Nous avons fini par trouver notre rythme et Sarah a regagné un peu de confiance en elle.

Elle ne se sent donc jamais en échec car personne ne la laisse couler. Elle n’a que des cours particuliers. Que ce soit avec son prof de maths, ma mère ou moi. De fait, les heures de travail sont très productives. Il n’y a aucune distraction autour.

Le but de tout ça est de l’autonomiser au maximum. Nous essayons donc, chacun à notre niveau, de la pousser dans ce sens.

Par contre, plus les années passent, plus j’ai la sensation que le piège se referme sur moi.

Vers une impossible resocialisation.

Je ne sais pas si j’ai pris la bonne décision en déscolarisant Sarah avec le CNED. J’étais à court d’idées, à court de solutions et elle était à bout.

Le problème est qu’elle ne se projette plus du tout en milieu scolaire. Elle ne veut même plus en entendre parler.

Sarah prend son travail très au sérieux mais elle n’envisage pas d’avoir de nouveau des contacts avec d’autres enfants de son âge. 

Le travail avec son psy est aussi de la préparer à retourner en classe, mais elle est totalement fermée à cette idée.

Parfois, j’ai l’impression que c’est de ma faute. Et ensuite, je me souviens que ma fille n’a jamais été comme tout le monde. Elle n’a jamais apprécié la compagnie des autres enfants de son âge et a toujours préféré être dans son petit monde.

C’est comme ça que j’ai pris contact avec le CRA. Car comment imaginer qu’une enfant de 14 ans ne puisse pas avoir envie d’avoir des amis?

Je sais que chacun est différent; mais les interactions sociales sont importantes au quotidien. Du moins à mes yeux, mais peut-être pas aux siens finalement.

Sarah n’a peut-être pas de trouble du spectre autistique, peut-être que oui. Mais il est clair qu’il y a un souci. J’aurai la réponse à ces questions en octobre, après les tests de septembre.

En attendant, cette année, ma fille fera encore sa rentrée des classes à la maison et nous ferons l’année de 3ème avec le CNED.

Je ne sais juste pas si elle pourra passer son brevet des collèges. D’un autre côté, cela n’a pas grande importance compte tenu de la masse d’autres problèmes que nous avons à gérer. 

cned

4- Pour conclure.


Je me suis toujours demandée si j’aurais eu d’autres choix en habitant ailleurs qu’en Corse.

Aucune structure n’est vraiment adaptée aux problèmes de ma fille, ici. 

Il faut pouvoir faire l’impasse sur le système scolaire tel qu’on nous le propose. J’ai conscience que tout le monde ne peut pas se le permettre. C’est un travail (non rémunéré) à temps plein de faire cours à son enfant. 

En même temps, je ne sais pas si mon choix de faire les cours à la maison était le bon.

Plus les années passent et plus je m’enfonce dans un système duquel j’ai l’impression ne plus pouvoir sortir.

Sarah refuse toutes les activités extérieures que je lui propose. 

Vous me direz que je pourrais la forcer. Je vous répondrais que vous ne la connaissez pas. 

Je l’ai obligée à faire de l’équitation, l’an dernier. Cela a été un vrai calvaire que j’ai stoppé au bout de trois mois tant elle était en souffrance.

Sarah est dans une situation qui lui convient parfaitement. Elle aime rester à la maison avec moi. Elle s’y sent en sécurité et je suis son repère.

Je n’ai plus de vie sociale, je n’ai plus de vie en dehors d’elle. Mais je continuerai de tout faire pour la sortir de cet isolement. Même si cela doit prendre encore des années. 

Un jour, il y aura peut-être une solution à tout ça. En attendant, la solution c’est du bricolage en roue libre. Et c’est dommage de n’avoir pas d’autres choix.

J’attends tellement de réponses des tests du CRA que j’ai un peu peur d’être déçue. Chaque fois que j’ai eu le sentiment de trouver enfin une issue, cela s’est mal terminé.

Et si la solution était d’accepter que ma fille est juste comme elle est? Et s’il était impossible de la remettre dans un système classique parce qu’il n’est pas fait pour elle? Est-ce si important d’être comme tout le monde?

Autant de questions auxquelles je tente de répondre au fil de mes articles.

Je vous invite à partager vos expériences en commentaires ou sur ma page Facebook. N’hésitez-pas à vous abonner si vous souhaitez connaitre la suite de notre parcours.

9 Comments

  • Phenomene2maud

    Tu as une petite guerrière avec toi…. Mon dernier est multi dys avec des troubles de l attention et très anxieux mais la MDPH fait trainer les dossiers. il fait de la psychomotricité voit une orthophoniste une psychologue aussi…. c est la galère mais il se bat il est en CM1….

    • Carmel

      C’est vrai que j’ai une petite guerrière. J’ai l’impression que ton fils a le même genres de prises en charge que ma fille. Ce n’est pas normal que la MDPH fasse traîner les dossiers de cette manière. Il ne faut pas les lâcher (même si c’est usant à la longue).
      Si tu as des questions, n’hésite pas car j’ai un parcours bien long avec ma poupette 😇

  • Martin

    Bonjour, j’ai le syndrome de turner et je me reconnais dans le parcours de votre fille. Même si je n’ai eu aucune difficulté d’apprentissage (j’ai une maîtrise) c’était toujours très dur d’être avec les autres et j’ai connu aussi beaucoup de profs qui me rabaissaient sans aucune raison. Maintenant à 47 ans je ne veux plus faire d’activité en groupe ayant trop souffert et je dois faire beaucoup d’efforts pour m’adapter au travail. C’est énorme qu’elle se sente protégée par vous et c’est pour moi une bonne solution d’être scolarisée à domicile. Après il faut que vous lui trouviez une activité où elle s’épanouira et gagnera de la confiance en elle-même et la sociabilisation pourra démarrer. En tout cas bon courage car effectivement vous devez vous heurtez à pas mal de difficultés.

    • Carmel

      Merci pour votre commentaire 🙂
      Effectivement, nous essayons de trouver des solutions pour resocialisation en douceur. Sarah refuse à peu près tout ce que je lui propose alors ce n’est pas évident.
      J’espère que de votre côté, vous retrouverez un peu l’envie de faire des activités; je suis certaine que vous pourriez y rencontrer des personnes avec qui vous vous sentiriez bien 😉

  • CELINE

    Bonsoir Madame
    merci pour votre témoignage. J’en ai les larmes aux yeux.
    Comme vous le dites si bien, l’école est adaptée pour ce qui tourne rond. Le manque de moyens, d’AVS, les sureffectifs, … ne semblent pas adaptés aux enfants différents, et c’est dommage pour l’école de l’égalité pour tous … Mon petit garçon (en cours de diagnostic TSA également) rentrait aujourd’hui au CP, je vous avoue que j’ai déjà pensé à la déscolarisation, et cette idée me tente et m’effraie en même temps. Je comprends votre angoisse mais en même temps, vous agissez pour votre fille et on voit tout l’amour que vous lui portez dans vos choix. Peut être qu’un jour je ferais les mêmes que vous … ?
    Bon courage.
    Bonne rentrée à Sarah (et à ses profs !)

    • Carmel

      Merci à vous pour votre commentaire.
      j’espère que la rentrée se passe bien pour votre petit garçon 🙂
      Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter par mail ou sur Facebook; je me ferai un plaisir de vous répondre.
      Bonne soirée à vous!

  • Bertrand

    Bonjour Madame,

    Je suis enseignant au lycée et auteur pour le CNED et j’ai été particulièrement touché par votre récit.

    C’est très difficile de notre côté de s’imaginer les conditions de travail des élèves pour lesquels on rédige des cours. Notre objectif étant assez simple : dérouler les attendus du programme, en partant du principe qu’il n’y a pas d’intervention professorale. Les contraintes sont énormes…

    Si vous en avez la possibilité, un retour d’expérience d’utilisateur est toujours le bienvenu. On ne pourra pas changer les programmes, mais au moins adapter la façon de présenter les notions et le contenu des exercices.

    Bon courage pour cette nouvelle année scolaire !

    • Carmel

      Bonjour Monsieur,
      Je ne remettais pas en cause les cours du CNED, au contraire! Je pense simplement que pour des enfants ayant des difficultés comme celles de ma fille, il est impossible de travailler en autonomie.
      Après, c’est vrai qu’au CNED, les cours sont plus complets que dans un collège « classique ». On a parfois du mal à ne garder que l’essentiel 😇
      Si je peux émettre une seule idée: je trouve que ce serait bien de séparer la partie théorique (cours) de la partie exercices d’application. Pour une enfant comme la mienne, par exemple, cela simplifierait les choses.
      Bravo pour le travail que vous faites car j’ai bien conscience que cela ne doit pas être évident d’envisager un enseignement pour un élève seul devant ses cours.
      Bonne rentrée à vous aussi 😊

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