Mes plaisirs coupables

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Par définition, les plaisirs coupables sont toutes ces petites choses que l’on aime faire, écouter ou regarder mais dont on a un peu honte. De mon côté, ils constituent mon arme ultime anti-déprime. Ce qui est parfait pour moi ces temps-ci. Je vais donc vous parler ici de mes 5 principaux plaisirs coupables.

Mais qui n’a pas de plaisirs coupables ? Allez, avouez que vous aussi vous en avez mais que vous n’osez pas le dire ! 

Rentrons deux secondes dans le débat du pourquoi on en a honte. ( Ahh, le regard des autres, on a du mal à s’en défaire, non ? )

Peut-être parce qu’on a passé l’âge ou que l’on sait que c’est un peu nul. Mais ce n’est pas grave du moment que l’on y prend du plaisir.

Ou parce que dans notre chère société, il y a ceux que j’aime appeler « la police du bon goût« . Ou encore, les intellos ou ceux qui se croient l’être et qui te disent qu’écouter telle musique ou regarder telle série ou tel film, c’est franchement nul. Et s’ils ne te le disent pas, ils te font un peu comprendre que tu ne navigues pas dans la même sphère qu’eux.

Seulement, j’aime à penser que tout est subjectif et que ce qui est fantastique pour quelqu’un ne l’est pas forcément pour un autre. Mais le sujet n’est pas là.

Je vais un peu m’attarder sur les petits plaisirs auxquels j’aime bien m’adonner et qui me remontent le moral.

Du caaalme ! Dans cet article, je vais essentiellement parler de séries ou de films. Vous aviez pensé à autre chose, bande de petits tordus ? 

Ça en décomplexera peut-être certains de constater que tout le monde a un petit côté niais bien enfoui au fond de lui 😄

Suite à ces révélations, je pense ne plus sortir de chez moi durant les dix prochaines années, rongée par la honte de mes futurs aveux. ( En fait non, je m’en fiche royalement mais c’était pour donner un petit côté dramatique à mon article. )

Mon plaisir coupable n° 1: Les séries AB production.

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Vous ne l’aviez pas vu venir celle-là ? 

Je suis une accro de la team « Hélène et les garçons« . Au grand désespoir de mon mari qui est persuadé que mon cerveau est resté bloqué dans les années 90.

Alors oui, j’ai commencé à regarder ces séries lorsque j’étais ado. Jusque-là, ça passait à peu près. ( Vu que je n’étais pas la seule à regarder ces sitcoms. )

Entre temps, j’ai grandi et les acteurs aussi. Mais, la série a eu des suites qui ont eu des suites. Et voilà comment je me retrouve, à presque 46 ans, à suivre assidûment « Les mystères de l’amour ». 

Je sais, je touche le fond et parfois je continue même de creuser 😄

Soyons clairs, les scénarios sont complètement débiles et le scénariste doit écrire sous acide tellement c’est aberrant.

Le pire est que j’en ai tout à fait conscience. Pour autant, je ne peux pas m’empêcher de regarder. Ça me détend et me vide la tête, ce qui est un peu le but finalement. 

Cela dit, je ne suis pas vraiment certaine que ce soit une série tout public.

Entre Laly qui a des visions h24 et qui boit des tisanes bizarres pour en avoir encore plus; le tout en parlant à sa tante décédée pour résoudre des énigmes policières. José qui est devenu polygame avec 4 gosses mais qui continue de tromper ses femmes. Et les autres qui couchent tous ensemble sans distinction de genre, c’est un peu limite question moralité. L’adultère est la normalité sous couvert d’histoires d’amour qui se font aussi vite qu’elles se défont.

Tout le monde se mélange en cachette, sous les yeux ébahis d’Hélène, la seule âme pure de cette bande, qui a quand même fini par épouser son amour de jeunesse, Nicolas. ( Après qu’il ait testé tout le casting féminin de la série.) 

Sans parler du fait que la série a dû tomber dans une faille spatio-temporelle car ils ont tous 40 ans depuis dix ans. 

Bref, il n’y a aucune cohérence mais allez savoir pourquoi, je ne rate aucun épisode car ça me fait juste délirer. Et vu le succès de la série, je ne pense pas être la seule à m’adonner à ce rituel un peu discutable.  

Mon plaisir coupable n°2: Les teen-movie. 

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On dira que c’est un peu dans la même lignée que le numéro 1.

Je n’ai pas de nom de film précis à vous donner car je les regarde au hasard de mes découvertes sur Netflix ou Canal Plus. 

Mais j’avoue adorer les films avec des histoires d’ados option gnangnan à l’eau de rose. 

Je peux quand même citer « Pretty in pink » ( Rose Bonbon), « Clueless » ou « Can’t by me love » (avec Dereck, alias docteur Mamour dans Grey’s Anatomy ).

Ces films sont mes références ultimes en matière de teen-movie des années 90. 

Mon plaisir coupable n°3: Les comédies romantiques. 

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Qui n’a pas un film qui le réconforte ? Si je suis la seule, je vais vraiment m’interroger sur ma santé mentale. 

Avant, mon film « doudou » était « Pretty Woman ». Dès que j’avais un coup de blues, je le regardais. 

Il a ensuite été détrôné par « l’Arnacoeur » que j’ai visionné des dizaines de fois. ( Je suis une grande fan de Vanessa Paradis ! )

Dans le même genre, « Love Actually » est dans mon top trois des films que je prends plaisir à voir et revoir avec « Bridget Jones » ou « Valentine’s Day ». 

Plus c’est facile à regarder et plus j’aime ça. Pas de prise de tête, de la détente et la petite musique qui va bien. Sans oublier le plus important: les histoires d’amour ! J’ai un coeur de beurre, je sais 😄

Mon plaisir coupable n°4: Les séries d’ado, Gossip Girl en tête. 

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En faisant cette liste, je me rends compte que j’ai un léger souci avec la période de l’adolescence. 

Cette série est censée être destinée à un public jeune mais j’ai dû regarder l’intégrale au moins trois fois car, avouons-le, Chuck Bass est juste irrésistible dans son rôle de méchant dépravé et complètement borderline. 

Et la jeunesse dorée de Manhattan, elle fait un peu rêver aussi. D’autant que ce sont des ados avec des problèmes d’adultes dans un monde auquel le commun des mortels n’a pas vraiment accès. 

Bref, si vous avez le cafard, plongez-vous sans honte dans l’univers magique de Gossip Girl. C’est mieux que le Prozac !

Mon plaisir coupable n°5: Les films de noël.

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Alors là, je dois dire que ce genre de films regroupe tout ce que j’aime: la période de noël, les histoires d’amour et les histoires à dormir debout.

En décembre, je fais donc ma cure annuelle de niaiseries option plaid, feu de cheminée et tisane. Et si la maison est déjà décorée, c’est encore mieux car j’ai carrément l’impression d’être dans le film.

L’espace d’un moment, je crois au père-noël, aux miracles et au pays des lutins.

Ben quoi ? Pas vous ?

Pour conclure.

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Je pourrais élargir cette liste aux musiques ou à des petite habitudes que j’ai mais ce serait dommage de passer de suite pour une demeurée 🤪

En revanche, il n’est donc pas exclu que je fasse un autre article sur le sujet.

Ne cherchez pas à comprendre, je pense être atteinte du syndrome de Peter Pan. Mon fils et mon mari me prennent pour une illuminée aux goûts douteux. Mais vous savez quoi ? J’assume totalement le fait de ne pas aimer me prendre la tête sur Arte. J’ai ce besoin de déconnecter de la réalité pour mieux aller de l’avant.

Cela ne m’empêche pas d’être une inconditionnelle d’Indochine et d’aimer aussi des choses plus en adéquation avec mon âge avancé.

En attendant, ce qu’il faut retenir avant tout c’est de ne pas avoir honte de qui vous êtes. Personne n’a le droit de vous juger sur ce que vous aimez ou non. On a tous nos petits plaisirs coupables, et cela nous rend unique 😉

Et vous, vous avez des plaisirs coupables? Venez me dire ça en commentaires ou sur ma page Facebook, on fera un concours de celui ou celle qui est le plus atteint 😅