Le problème avec le mois d’août
Il y a un mois dans l’année que j’aime encore moins que l’été lui-même et qui me pose problème, c’est le mois d’août.
Oui, je sais c’est en été! Ce mois cumule donc deux handicaps à lui tout seul.
(Ça faisait longtemps que je n’avais pas râlé sur mon blog, tiens 🙃)
Le mois d’août que beaucoup de gens affectionnent, me pose un léger problème psychologique. (Un de plus!)
Au mois d’août, j’ai l’impression que les vacances sont déjà finies.
Allez savoir pourquoi, mon esprit se remet à deux mille à l’heure dès le 1er août.
(Déjà qu’il est plutôt rarement au repos là, j’atteins des sommets.)
J’ai cette impression que les vacances sont déjà terminées alors j’ai du mal à profiter. Un genre de compte à rebours se met en route dans ma tête et je calcule les jours qui me séparent de la rentrée des classes.
Autant vous dire que je n’ai pas du tout envie de démarrer une nouvelle année scolaire, pour plusieurs raisons.
➤ On va reprendre les cours avec le CNED.
Il faut être honnête: recommencer à faire cours à ma fille n’est pas franchement l’activité que je préfère.
- Je me mets en stress avec le planning de remise de devoirs rien que d’y penser;
- J’ai toujours peur de prendre du retard, donc j’imagine déjà l’organisation à mettre en place;
- Je suffoque à la vue de la masse de boulot que le CNED nous envoie et j’ai la sensation que je n’y arriverai jamais!
Si vous voulez savoir pourquoi ma fille est déscolarisée, je vous invite à lire cet article ici.
Bref, dès le début du mois de septembre, j’ai déjà hâte que l’année scolaire se termine.
Le truc c’est que l’année scolaire se terminant en été, je suis mitigée entre la joie de jeter les cahiers à la poubelle et l’angoisse de supporter cette saison.
Au final, à choisir, je pense que je m’accommode très bien de cette vie au ralenti où je n’ai aucun horaire à respecter. Oui, j’ai un problème avec les horaires, entre autre. (Je me demande si je n’ai pas un problème avec la vie tout court 🤪)
Cette semaine, j’ai déjà commencé à recevoir les papiers du CNED me rappelant que les vacances, c’est déjà presque du passé. (D’où cet article, largement inspiré par ces courriers.)
Bref, le problème avec le mois d’août, c’est que je ne me sens plus en vacances mais en sursis.
Et cette année, c’est la double peine car mon fils chéri part à Aix faire ses études.
➤ Mon fils va quitter le nid et je le vis vraiment mal.
Cette étape de ma vie méritera un article complet mais je ne pouvais pas ne pas l’évoquer ici car j’y pense à peu près dix huit mille fois par jour.
Charles, mon fils de 18 ans, intègre une école d’ingénieur à Aix. C’est super, je suis très fière de lui d’autant qu’il a eu son bac avec mention AB. (Je vous rappelle que son parcours scolaire était hyper reposant… Hum…)
Mais vivre sans lui, je ne suis pas prête. Je ne sais même pas s’il est prêt à vivre seul en plus.
Dans 25 jours (oui, j’ai compté!), je vais le laisser dans son studio d’étudiant, livré à lui-même et je n’arrive pas encore à l’envisager.
Le mode scénario catastrophe activé, je le vois en train de se faire agresser, de se faire arnaquer, d’être déprimé. Bref, j’imagine à peu près tout sauf qu’il va trop aimer sa vie d’étudiant. (Ce qui est le cas le plus probable, on est d’accord.)
Ce mois d’août est donc d’autant plus difficile à vivre qu’il va marquer une nouvelle page dans ma vie de maman. C’est malheureux mais je ne sais rien faire d’autre qu’être la maman de mes deux chéris. À se demander ce que j’aurais fait de ma vie sans eux. Ou ce que je faisais de ma vie avant eux!
Mais le problème avec le mois d’août c’est aussi que la majorité des gens est en mode déconnexion sauf moi. (Enfin, je suppose que je ne suis pas la seule dans ce cas.)
Au mois d’août, je ne suis en phase avec personne.
On touche du doigt un problème un peu bizarre.
Au moment où tout le monde est en mode détente et vacances, je suis en mode stress et planification mentale du mois de septembre.
Je deviens alors totalement contre-productive car je ne profite ni des vacances ni de vrais moments de décompression ni de personne.
C’est le mois où je suis totalement insomniaque et je démarre septembre complètement dans les choux.
Pour vous dire, l’an dernier, j’ai carrément décalé la rentrée scolaire de ma fille d’une semaine car je n’étais pas prête. J’avais donc passé cette première semaine de septembre à établir des planning et à me faire à l’idée qu’il fallait s’y remettre.
En d’autres termes, il fallait que je me prépare psychologiquement à redémarrer une année scolaire avec elle. Alors que j’avais passé tout le mois d’août à ne penser qu’à ça 🙄
Je crois que je ne sais pas encore vivre le moment présent. Le lâcher prise dont tout le monde parle, je ne l’ai pas intégré.
Soit je pense à ce que j’aurais dû faire, soit je pense à ce que je vais devoir faire. Mon esprit ne se met donc jamais au repos et mon côté anxieux prend le dessus sur absolument tout.
Au final, je pense que le problème avec le mois d’août, c’est juste moi!
Et vous, vous arrivez à profiter de vos vacances ou vous angoissez déjà à l’idée de la reprise?
2 Comments
Laure
Plein de courage à toi 😘 je ne suis pas maman mais je me doute que ça doit être difficile de voir son enfant partir alors qu’on l’a eu près de soi tant d’années…
Si ça peut te rassurer moi c’est le mois de décembre qui me colle le bourdon. Tout le monde est heureux avec les fêtes et moi je me sens à côté de la plaque. Sans trop savoir pourquoi d’ailleurs !
Carmel
Merci Laure 😊 Je pense que la fin du mois d’août va être compliquée et que je n’ai pas fini de me plaindre sur ce blog 😅
En revanche, le mois de décembre est mon mois préféré! Je suis à fond dans le trip noël 😁
Remarque, cette année, je ne sais pas comment je vais le vivre car mon fils ne sera là que pour les vacances du coup 🙈